(Outreau) Pédocriminalité : un exemple des disfonctionnements de la Justice

Pour une excellente analyse de ce qui se passe à Outreau

Procès d'Outreau 3 jour par jour

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Avec le procès de Daniel Legrand fils, un des acquités d'Outreau, de nombreuses personnes du public se demandent pourquoi ce procès à lieu : Daniel Legrand n'a-t'il pas été innocenté par la Justice voilà une dizaine d'années ?

Nombreux sont ceux (et j'en fut) qui ont confiance en la Justice. Bon, pas quand il s'agit de coincer des politiciens verreux, pas dans ce cas bien sûr. Mais lorsqu'il s'agit de coincer des personnes qui violent et torturent des enfants, dans ce cas là la justice ne faillit pas, parce qu'il s'agit de viols d'enfants dont il est question, pas de détournement de bien public.

J'aimerais pourtant à livrer ici un contre-exemple frappant, qui n'est a priori pas lié à l'affaire d'Outreau, mais qui montre comment la Justice peut disfonctionner salement quand elle est confrontée à la pédocriminalité. Il s'agit des déclarations d'un magistrat (Yvon le Tallec) en charge de l'instruction de l'affaire des CD Rom de Zandvoort dans lesquels on trouvait ce genre d'images :

Il faut savoir que 81 des enfants présents sur les photos et vidéos ont été reconnus par la famille ou des proches (selon la justice il s'agissait de sosis). Il faut également savoir qu'on retrouve sur ces CD Rom  de Zandvoort des photos de certaines disparues de l'Yonnes. Que dit le magistrat Yvon le Tallec à l'époque, au journal télévisé de France 2 ? (la date exacte est le 16 mai 2000, journal télévisé ayant récemment disparut des archives de l'INA, mais toujours disponibles sur Youtbe dans une émission de Karl Zéro à ce sujet)

 Ca se passe de commentaires... tout le monde aura deviné qu'il ne peut être question de consentement des enfants à des relations sexuelles avec des adultes, quel les parents aient donné leur accord (comme à Outreau) ou non. Ce genre d'affaires, lié à la pédocriminalité, ou au proxénétisme, qui finalement ne font pas grand bruit (voir un reportage sur les torturées d'Appoigny), jettent un doute sur la justesse des verdicts de la Justice française sur ce genre d'affaires.